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Entretien avec Eddy Floquet notre Optisportif, passe pro en K-1

Entrainé par notre coach sportif sur Lyon, Martin Beteille, nous vous présentons notre Optisportif Eddy Floquet. Il fera son premier combat professionnel en K-1 , le 12 avril 2014 à La Crau lors du gala TRT 10.

Voici le récit de notre entretien:

Bonjour Eddy, tu es un combattant du K-1 fighter Chandieu. Tu te prépares actuellement à ton premier combat pro, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours sportif ? 

Bonjour, je m’appelle Eddy FLOQUET, j’ai 30 ans. Je combats en K-1 dans la catégorie des lourd-léger (-86kg). J’ai fait du tennis, et cela va faire vingt ans que je fais de la boxe pieds-poings. J’ai été champion de France amateur en 2013 dans les règles du K-1, donc je ne peux plus combattre en amateur.

Peux-tu nous parler de ta saison ?

Cette année avait très bien commencé, avec énormément de motivation afin d’être prêt pour combattre en semi-pro ou pro. Malheureusement je me suis blessé à l’épaule droite (rupture de la coiffe), deux mois d’inactivité. Cela a été un coup dur car je devais combattre en décembre et février. Quand l’organisateur m’a contacté pour une nouvelle date, le moral est donc revenu direct.

Comment te prépares-tu pour le combat ?

J’ai été prévenu assez tard, trois semaines avant le combat, donc une préparation assez réduite. Je fais 1h30 de préparation physique tous les matins (du fractionné à la corde, en course et en boxe), puis 2h de boxe à la salle quatre fois par semaine. Je me suis concentré sur l’endurance et le régime (hyper protéïné et beaucoup d’eau). J’ai la chance d’être aujourd’hui (le 3/04/2014) à 83,5kg, donc je vais pouvoir manger correctement la dernière semaine pour ne pas arriver fatigué le jour du combat. Le combat le plus dur, c’est surtout le régime ! (rire)

Le groupe compétiteur du club K-1 Fighter Chandieu a complètement changé cette année, avec des combattants pesant moins de 70kg, contrairement à l’année dernière où l’essentiel des compétiteurs étaient à plus de 80kg. Est-ce un avantage ou un inconvénient ?

Ça a des avantages comme m’obliger à être plus mobile. Mais il y a aussi des inconvénients, comme l’impact des coups, qui est vraiment réduit. Le fait de varier les sparring partners est un point positif car cela permet de ne pas rentrer dans une monotonie, et de connaitre parfaitement la boxe des personnes en face de toi. Mais j’ai de la chance d’avoir des sparrings partners qui vont de 63,5kg (Maxime, champion de Rhône-Alpes junior en kick boxing) à 110kg (Thomas Exposito, champion de France K-1 semi pro 2013).

Tu as eu la chance d’avoir pu faire des sparrings avec un certain Yohan Lidon. Peux-tu nous en parler ?

Tout d’abord un grand merci à ce grand Monsieur de la boxe  pieds poings. Il est huit fois champion du monde en Muay thai, K-1 et kick boxing. Il vient du team Nasser K, vraie usine à champions. Il y a 12 galaxies de différence ! (rire) Il met une pression tout le long des rounds, pas beaucoup de coups comme dans les combats amateurs, mais surtout des coups qui marquent. Il est très pédagogue et a pris la peine de travailler en fonction de la boxe de mon adversaire. Mon entraineur (Gilles FLOQUET), qui est mon coach depuis toujours, et Yohan, ne m’ont pas laissé le choix en me faisant travailler sur plus de rounds que ce qui est prévu lors de mon combat. Cela a été très constructif, encore merci à eux deux.

 Un 1er combat pro à 30 ans, c’est un peu inespéré ?

Oui j’ai de la chance, car j’ai une fille qui a six ans et j’avais arrêté la boxe à sa naissance. Je me suis remis pleinement à la boxe il y a deux ans et les résultats ont suivi, donc je suis satisfait car cela représente beaucoup de sacrifice. Le combat, ce n’est que la récompense.

Parles-nous de ton adversaire !

Alors Nicolas B est un boxeur local (Hyères), ce n’est pas vraiment un débutant en pro car il a une dizaine de combats pro derrière lui, mais je ne m’y attarde pas car sur le ring, ça ne veut plus dire grand-chose. Il vient de la boxe thaïlandaise, donc il frappe bien en ligne basse et a de très bons genoux. Je suis bien préparé à ça, donc je n’ai pas peur. Ça va être un beau combat.

Comment définirais-tu ta boxe ?

Une boxe variée, je suis dur au mal, et je suis bien mentalement.
Le 12 avril, je lui prépare la guerre. 

Merci beaucoup. Un dernier mot ?

Je voulais remercier tous mes sparrings (Maxime, thomas, Yohan, Arnaud, Julien …), les boxeurs du K-1 Fighter Chandieu, mais surtout mon coach et mon père Gilles FLOQUET, à qui j’en ai fais baver durant les séances de paos et de sparring. Un grand merci à lui. Et merci à optisport !

De plus je suis à la recherche de sponsors afin de renforcer la team FLOQUET, et ainsi pouvoir mieux  la représenter.